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IESH

Formation d’imams et de cadres religieux depuis 1990

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A la Une de l’IESH

Monsieur le Député

Permettez-moi de vous adresser ces quelques lignes à titre personnel et citoyen, profondément préoccupé par les récentes accusations publiques portées à l’encontre de l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH).

Ancien étudiant, puis cadre administratif de cette institution durant plus d’une décennie, j’ai vu de l’intérieur l’évolution de cet établissement : son ouverture, sa modernisation, son engagement pour un islam ancré dans les valeurs républicaines. À l’IESH, j’ai grandi, j’ai appris, j’ai transmis. J’y ai aussi contribué activement au dialogue avec les pouvoirs publics, aux efforts de transparence, et à la volonté constante de construire des ponts avec la société française.

C’est pourquoi les récents propos stigmatisants me blessent et me révoltent. Parce qu’ils ne rendent pas justice à la réalité vécue par des centaines de citoyens français formés à l’IESH, ni à l’idéal de concorde et de responsabilité que nous y avons défendu.

Je me permets donc de vous transmettre le témoignage que j’ai rédigé. Il n’a rien de polémique : c’est une parole intime, un récit de vie, une alerte aussi. Car à travers l’attaque d’une institution, c’est tout un pan de la diversité française, paisible et engagée, que l’on cherche à effacer.

Je reste bien entendu à votre disposition pour échanger, si vous le jugez utile.

Avec tout le respect dû à votre mandat,

Abdennaïme Joseph Ichouan, Ancien étudiant

Monsieur le Sénateur,

Je me permets de vous écrire en tant que citoyen engagé et ancien cadre de l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH), aujourd’hui mis en cause par certaines accusations publiques qui me semblent injustes et profondément éloignées de la réalité du terrain.

J’ai intégré l’IESH en tant qu’étudiant, puis j’y ai exercé pendant quatorze années des responsabilités éducatives, administratives et institutionnelles. J’y ai vu naître une véritable dynamique de formation, d’ouverture, de dialogue avec les pouvoirs publics, et d’ancrage dans les valeurs de la République. Nous avons accueilli des représentants de l’État, organisé des journées de travail autour de l’islam de France, signé la Charte, et œuvré sans relâche pour que nos enseignements soient à la fois spirituels et citoyens.

Face aux récents soupçons d’ »islam politique » ou de « communautarisme radical », je me sens obligé de témoigner publiquement. Non pour défendre une institution en bloc, mais pour faire entendre une autre voix : celle d’un homme formé par l’IESH, au service de l’intérêt général, attaché à la France et à ses principes.

Je vous transmets donc, en toute transparence, un texte personnel intitulé « Ce que je dois à l’IESH ». Il raconte un parcours de vie, un engagement, et une volonté de conciliation entre foi, éthique et citoyenneté. Je serais honoré si vous pouviez en prendre connaissance. Je suis également à votre disposition pour en discuter de vive voix si vous le jugez utile dans le cadre de vos travaux parlementaires.

Avec tout le respect que je vous dois,

Témoignage d’une ancienne étudiante :

‼Ne laissons pas les appétits politiques dissoudre la paix :

défense de l’Institut Européen des Sciences Humaines 🚨

Alors que les discours politiques se font de plus en plus fébriles à l’approche des échéances électorales, le Ministère de l’Intérieur a annoncé, le 16 juin 2025, son intention de dissoudre l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH), établissement pourtant reconnu pour sa rigueur académique, son attachement aux valeurs républicaines et son rôle crucial dans la formation de citoyens musulmans éclairés et engagés.
Cette décision, loin d’être neutre, s’inscrit dans une stratégie de manipulation de l’opinion publique, visant à polariser le débat national à des fins électoralistes, en faisant de la visibilité musulmane un levier de mobilisation politique.
Sous couvert de lutte contre l’islamisme radical – objectif que nous partageons pleinement –, le Gouvernement choisit une nouvelle fois la voie de l’amalgame, en ciblant un institut qui, depuis sa création, forme des imams, des enseignantes, des intellectuels, et plus largement des croyants soucieux d’articuler leur foi avec les principes démocratiques de la République. L’IESH est un établissement pédagogique, non un foyer d’embrigadement. C’est un lieu de savoir, de transmission critique, de construction identitaire dans le respect de la laïcité.

Nous ne sommes pas dupes. Le rapport utilisé pour justifier cette décision ne saurait en aucun cas être considéré comme le produit d’une investigation sérieuse, rigoureuse et digne d’un État de droit. Aucun entretien n’a été mené avec les étudiantes et étudiants qui fréquentent l’IESH. Aucun dialogue n’a été engagé avec les enseignants, les coordinateurs pédagogiques ou les anciens élèves. L’analyse des contenus pédagogiques n’a pas été soumise à une expertise académique indépendante. Ce que le rapport qualifie d’“idéologie radicale” se fonde sur la seule présence de certains ouvrages dans la bibliothèque de l’établissement – des livres pourtant disponibles dans toute université française disposant d’un département d’islamologie. Ce qui est qualifié de “légitimation de la guerre sainte” relève en réalité d’une ignorance volontaire des cadres critiques dans lesquels ces textes sont étudiés, déconstruits, contextualisés. Aucune preuve tangible n’est fournie, seulement une suite d’amalgames entre pratique religieuse, appartenance confessionnelle et menace sécuritaire.

Cette méthode de disqualification par insinuation est non seulement politiquement dangereuse, mais scientifiquement disqualifiante. Elle constitue un précédent inquiétant : aujourd’hui l’IESH, demain quelle autre structure d’enseignement ou de formation musulmane tombera sous les mêmes accusations sans fondement, sans contradictoire, sans droit à la parole ?

Nous dénonçons avec force le contenu d’un rapport gouvernemental biaisé, déconnecté du terrain et fondé sur des extrapolations. Ceux qui connaissent l’IESH savent que ses anciens élèves sont aujourd’hui enseignants, éducateurs, travailleurs sociaux, professionnels de santé, engagés dans la vie associative et citoyenne. Beaucoup incarnent, sur le terrain, ce vivre-ensemble que les institutions appellent de leurs vœux. Les formations dispensées à l’IESH sont exigeantes, structurées, encadrées. Elles permettent à des jeunes issus de toutes les classes sociales de construire un rapport éclairé, serein et responsable à leur religion – dans un cadre légal, contrôlable et ouvert au dialogue avec les institutions.

Cette décision s’inscrit dans une logique plus large, celle d’une République à double vitesse. Une République qui garantit à certains la liberté de culte, la reconnaissance institutionnelle, la sérénité dans la transmission religieuse, tandis qu’elle ne cesse de suspecter, d’attaquer, de délégitimer les expressions musulmanes, même lorsqu’elles s’inscrivent dans le cadre républicain. Nulle église, nulle synagogue ne fait aujourd’hui l’objet de telles décisions de dissolution ou de telles campagnes de soupçon systématique. Les seuls établissements d’enseignement confessionnel à être ainsi pris pour cible sont les lycées musulmans. On nous a reproché les formations informelles dans des caves ou des garages ; aujourd’hui que nous avons bâti des structures de qualité, dotées de moyens, ouvertes à l’État, nous sommes à nouveau frappés. Que nous reste-t-il ? Cette hostilité à toute structuration de l’islam en paix avec la République révèle une volonté implicite de restreindre, voire d’empêcher, l’expression sereine d’une foi musulmane citoyenne. Cela horrifie les principes mêmes de la citoyenneté : l’égalité devant la loi, la liberté de conscience, la dignité de tous les cultes.

Dissoudre l’IESH, c’est confisquer un outil de formation transparent, suivi et structuré, au profit d’une précarisation éducative de jeunes croyants qui iront, faute d’espace reconnu, se former ailleurs – dans l’opacité, sans encadrement, ni supervision. C’est prendre le risque de créer ce que l’on prétend combattre : la marginalisation, le repli, la défiance. C’est précisément ce type de stratégie – fondée sur la peur plus que sur les faits – qui, au lieu de désamorcer les tensions, les nourrit.

Plus encore, c’est envoyer un signal dangereux à toute une génération de Français musulmans : celui d’une République qui punit l’effort d’organisation, de structuration et de dialogue, au lieu de l’encourager. À terme, cette décision nuit à la cohésion nationale, elle alimente les récits de persécution, et fragilise les ponts construits entre spiritualité et citoyenneté. Comment exiger des jeunes musulmans qu’ils s’engagent pour la République si celle-ci récuse leurs institutions dès qu’elles s’organisent dans la transparence et la légalité ?

La République ne peut pas combattre la radicalisation par la stigmatisation. Elle doit au contraire s’appuyer sur les forces vives de l’islam de France, sur ses cadres, ses lieux de savoir, ses enseignants compétents. Dissoudre l’IESH, c’est saborder une solution au nom d’un problème que l’on feint de traiter. C’est céder à la facilité du soupçon généralisé, plutôt que de défendre la justice, la raison et l’exigence d’un État de droit.

Nous appelons solennellement les citoyennes et les citoyens à se mobiliser collectivement, à prendre pleinement conscience de la gravité de cette décision et à en refuser fermement le caractère précipité et infondé.
Nous exigeons l’ouverture d’un dialogue transparent avec les acteurs de terrain, la conduite d’une enquête indépendante, rigoureuse et scientifiquement fondée, ainsi que la protection effective des institutions qui œuvrent, au quotidien, à faire vivre une foi musulmane en harmonie avec les principes de la République.

La République se renforce quand elle accueille, pas quand elle exclut. Défendre l’IESH, c’est défendre un islam citoyen, c’est défendre l’éducation, la dignité et la paix.

Témoignage d’un ancien étudiant :

Témoignage d’un autre étudiant :

Ce que je dois à l’IESH

Je suis né sans dogme imposé, sans rigorisme éducatif. Mon enfance fut marquée par une foi discrète, une religion en arrière-plan, presque silencieuse. Mes parents, bien que croyants, vivaient un islam simple, sans ostentation. La mosquée était rarement visitée, la viande parfois non halal, la religion, un mot presque flou.

Mais un jour, à l’aube de mes 12 ans, quelque chose s’est éveillé. Une question. Un vertige intérieur. Le besoin de comprendre.
Mon amour pour les sciences rejoignait déjà celui du sens, et c’est dans les livres, dans les rencontres avec des religieux de toutes confessions, que j’ai commencé à tracer ma route. Je fréquentais les mosquées, seul, souvent tard, en silence. J’y ai trouvé refuge, paix, et une étrange familiarité. J’étais ce jeune garçon au milieu des anciens, regardé avec surprise, mais respecté.

Très vite, la foi est devenue action : soutien scolaire, discussions, maraudes, veillées…
Ma piété était agissante, sociale. Et dans une époque marquée par les premières tensions — les attentats, les peurs, les amalgames — je devenais, malgré moi, un rempart. Le visage d’un islam du Bien. L’islam était ma cause, ma bannière — mais une bannière d’amour.

Je suis aussi ce jeune homme qui, loin de l’exclusion, revendiquait l’ouverture.
Mes amis étaient juifs, athées, mes fréquentations diverses. Une de mes meilleures amies s’appelait Carole, et je découvrais les synagogues comme on explore des trésors de fraternité. À ceux qui me reprochaient cette ouverture, je répondais par un acte fort : inscrire « Joseph » dans mon état civil.

Car pour moi, l’islam pouvait être français. J’en avais l’intuition, mais pas encore la conviction. Français ou musulman ? Mon cœur et mon être refusaient de choisir. Mais je restais dans le flou, incapable encore de mettre des mots sur ce que je ressentais.

Puis vint 2007. Une pause. Un souffle. Un départ.

Un voyage initiatique entre la Norvège, le Liban et le Maroc. À mon retour, une envie m’habita : apprendre le Coran. Mais où ? Comment ?
Par hasard — ou par destin —, on me parla de l’IESH : l’Institut Européen des Sciences Humaines.
J’appelai. Je visitai. Et je m’inscrivis.

C’est ainsi qu’un matin de novembre, je débarquais au cœur du Morvan, niché dans la Nièvre, à l’IESH. Ce fut le déclic.
Là-bas, à Saint-Léger-de-Fougeret, loin de ma Tour Eiffel natale, j’ai trouvé bien plus qu’un établissement :
J’y ai trouvé une maison.
J’y ai trouvé une vision.
J’y ai trouvé l’apaisement.
J’y ai trouvé l’islam qui résonnait en moi.

J’y ai étudié la théologie, la langue arabe et le Coran.
J’y ai rencontré mon épouse, et une grande famille.
Et j’y suis resté… quatorze ans.

À l’IESH, j’ai grandi. J’ai étudié. J’ai encadré.
Puis je suis devenu responsable de formation. Puis directeur administratif et financier.
J’ai traversé les fonctions comme on traverse les étapes d’une vocation.
Malgré les difficultés, malgré les journées à rallonge, je n’ai jamais hésité : l’IESH était ma mission.

Et cette mission, je l’ai servie avec transparence. Avec foi. Avec loyauté.
J’ai accueilli des préfets, dialogué avec des ministres, invité des sénateurs.
Nous avons proposé des partenariats — notamment avec l’université de Dijon.
Nous avons signé la Charte de l’islam de France.
Nous avons participé à des journées de travail avec les institutions.
Nous avons modernisé nos cursus, intégré les sciences humaines, réfléchi à l’islamologie contemporaine. Toujours dans l’intérêt du Bien commun parce que la France est notre nation.
Nous avons ouvert nos portes — en grand.

Et pourtant…

Aujourd’hui, un rapport nous accuse.
Nous soupçonne.
Nous caricature et nous calomnie.

On parle de Frères musulmans, d’islam politique, de colonie djihadiste…
Et moi ?
Moi qui ai dirigé fièrement un séjour du Service National Universel.
Moi qui ai défilé le 14 juillet sous les couleurs de la République.
Moi qui ai consacré ma vie à bâtir des ponts, à enseigner la paix, à défendre un islam français, enraciné, républicain.

Ce rapport ne m’interroge pas : il m’écrase.
Il nie.
Il efface.
Il salit.

Mais je refuse de me taire.

Je suis l’IESH.
Je suis la preuve, comme des milliers d’autres étudiants de l’IESH, qu’un islam éclairé peut vivre en France, y former des citoyens, y cultiver la paix.
J’ai passé ma vie à le prouver.

Abattre l’IESH, c’est abattre une part de moi.
C’est briser ce long chemin de réconciliation entre Abdennaïme et Joseph.
Entre foi et République.
Entre mémoire et avenir.

Je suis l’IESH.

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Bienvenue au sein de l’Institut Européen des Sciences Humaines. Alors que nous nous engageons dans un nouveau voyage d’apprentissage et d’élévation spirituelle, nous sommes convaincus qu’avec l’aide d’Allah Le Très Haut et votre soutien constant, nous serons capables de porter notre institut vers un nouvel horizon.

De notre côté nous continuons de travailler avec vous et pour vous dans votre plus grand intérêt, pour nos étudiants et plus globalement pour la communauté.

Dr Larabi Becheri

Docteur en droit musulman
Membre du Conseil Européen de la Fatwa
Doyen de l’IESH

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