Réponse aux accusations infondées d’“islamisme”, de “frérisme” et d’“entrisme”.

Face aux récentes accusations formulées à notre encontre par certains responsables politiques, l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) tient à exprimer avec clarté sa position et rappeler la réalité de sa mission.

L’IESH est le premier institut de formation des imams en France. Depuis plus de trente ans, il œuvre à la formation de ministres du culte musulman – imams, aumôniers, enseignants religieux – dans un cadre académique rigoureux, respectueux des principes de la République et profondément ancré dans les exigences du vivre-ensemble.

Nous ne faisons pas de politique. Notre mission est cultuelle et pédagogique, jamais militante ni idéologique. Nous ne servons aucune orientation politique, aucun courant militant, et encore moins des logiques d’“entrisme” ou de subversion. Ces accusations relèvent d’un fantasme éloigné de notre réalité quotidienne.

Nous enseignons un programme classique, sans aucune idéologie. Nos enseignements s’appuient sur les sciences islamiques traditionnelles, enrichis par les sciences humaines, et sont encadrés par des universitaires et des spécialistes qualifiés. Notre objectif est de transmettre un savoir fondé, structuré et responsable, et non de diffuser une quelconque idéologie ou orientation partisane. Notre neutralité est une ligne directrice constante, garante de notre crédibilité auprès de tous les publics.

Notre finalité est simple et transparente : apporter aux musulmans de France une formation cultuelle équilibrée, qui leur permette de s’épanouir dans leur foi tout en étant pleinement conscients des réalités du contexte français. Loin de toute radicalité, cette formation est pensée pour encourager un islam apaisé, spirituel et parfaitement compatible avec les principes républicains.

Nos anciens étudiants sont aujourd’hui présents sur le terrain – imams dans les mosquées, aumôniers dans les hôpitaux, les prisons, l’armée, enseignants dans les établissements scolaires confessionnels – où ils exercent avec éthique et responsabilité. Ils répondent aux besoins spirituels des fidèles, tout en incarnant un islam ouvert, pacifique et citoyen.

Dans une époque marquée par la prolifération de discours extrêmes sur les réseaux sociaux, notre institut oeuvre àrenforcer la présence de figures religieuses compétentes et formées, capables d’apporter un encadrement spiritueléclairé, et de contrer l’influence d’acteurs illégitimes ou dangereux.

Malgré les entraves administratives et financières auxquelles nous faisons face, nous poursuivons notre mission avec constance, transparence et fidélité aux valeurs de la République.

Nous sommes également engagés dans les démarches collectives de structuration du culte musulman en France, notamment au sein du Conseil national des imams, dans un esprit éthique, responsable et républicain.

Nous réaffirmons notre totale ouverture à un audit indépendant, mené de manière neutre et transparente, sans influencepolitique ni a priori idéologique. Un audit pertinent doit, en toute logique, s’appuyer sur des éléments concrets etmesurables, au premier rang desquels figurent les résultats et les parcours de nos étudiants ayant achevé l’intégralité deleur cursus au sein de l’IESH.

L’IESH est, et demeure, un acteur pleinement inscrit dans le cadre laïc français, fidèle à la loi de 1905, soucieux deformer des cadres religieux au service de la paix sociale et de la cohésion nationale.

L’IESH ne poursuit aucun dessein dissimulé et n’est pas une menace pour notre société, il se veut au contraire un partenaire à la République dans la construction d’un vivre-ensemble solide et apaisé.

Nous invitons celles et ceux qui s’interrogent sincèrement sur notre travail à venir découvrir nos formations, à rencontrer nos enseignants, nos étudiants, et à juger par eux-mêmes de la rigueur et de la clarté de notre projet.

La calomnie au sujet de l’IESH doit cesser, et l’institut étudie avec ses avocats la possibilité d’engager une procédure judiciaire face à ces diffamations.

IESH

Saint-Léger-de-Fougeret, le 20/05/2025

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